- Introduction

 

- Histoire de l'Aviation

- Belles Photos Avions

- Les plus beaux avions

- Les profils

 

- Avions 14-18

- Attaques

- Chasseurs

- Ballons

- Bombardiers

- Hélicos

- Maritime

- Autres

- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Avions 39-45

- Attaques

- Chasseurs

- Bombardiers

- Hélicos

- Maritime

- Autres

- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Les Hommes

- As 14-18

- As 39-45

- Les Avionneurs

- Les Exploits

- Les Figures

 

- Divers

- Cocardes

- Décorations

- Emblèmes

- Grades

 

- Guerres mondiales

- Guerre 14-18

- Guerre 39-45

 

- Bataille d'Angleterre

- Une période décisive

- Les Avions

 

 
 
as 14-18

As 14-18

 


 

 

Lionel A.P. de Marnier

 

Nom :  Lionel A.P. de Marmier

 

Grade : Colonel

 

Unitées :  SPA 112

 

Victoires : 6

 

Né le : 04 décembre 1897

 

A :  Bellegarde (Creuse)

 

Mort le : 30 décembre 1944

 

A :  entre Alger et la France

Lionel A.P. de Marmier


 

Lionel A.P. de Marnier

 

Alexandre Léonel Pierre, dit Lionel, de Marmier naît à Bellegarde en Marche (Creuse), le 4 décembre 1897. Il est le cadet de François Raynald de Marmier et d’Adèle Picaud qui ont déjà deux fils et une fille. Son père, qui sert dans l’infanterie, est le premier officier tué au combat dans les Vosges le 25 août 1914.

Ses deux frères servent dans l’aviation. L’un aura le pied arraché au cours du bombardement d'Ostende en 1915. Bien qu'ayant réussit à ramener son appareil dans les lignes alliées, il mourra quelque temps plus tard des suites de sa blessure. L’autre frère sera tué en combat aérien en 1916 dans la Somme.

Lionel de Marmier commence sa carrière aéronautique comme mécanicien chez Nieuport avant d'être mobilisé, à l’âge de 18 ans, le 12 janvier 1916 comme Soldat de 2e Classe. De janvier à novembre 1916 il suit une formation de pilote avant d'obtenir le Brevet de Pilote Militaire n° 3847 le 2 juillet 1916.

Il rejoind l'Escadrille N 112 le 1 décembre 1916 et obtient une promotion au grade de Sergent le 8 avril 1917 puis d'Adjudant le 5 décembre 1917. Après plus d'une année sans parvenir à obtenir de victoire homologuée, il ouvre son tableau de chasse le 2 février 1918, suivi d'un doublé le 5 mars. Il est alors récompensé par l'attribution de la Médaille Militaire remise le 9 avril 1918 (Ordre n° 6733 de la VIIe Armée). Promu Sous-Lieutenant à titre provisoire le 31 mai 1918, il est blessé au pied gauche le 5 juin 1918.

Le 3 novembre, juste avant l'Artmistice, il est transféré à la SPA 176 avec 9 victoires à son actif dont 6 homologuées. A la fin de la guerre 14-18, il est titulaire de la Croix de Guerre, de la Médaille Militaire se voit élevé au rang de Chevalier de la Légion d’Honneur le 16 juin 1920. Le 1 mai 1919, il part à la SPA 81 avant d'être démobilisé le 7 octobre 1919.

A partir d’octobre 1919, il est pilote d’essai chez Nieuport. Du 20 août 1921 au 1er février 1923 il est pilote de ligne à la Compagnie Franco-Roumaine de Navigation aérienne où il a en charge la ligne Paris/Bucarest (Roumanie) et Paris/Varsovie (Pologne).

Le 27 octobre 1921, Lionel de Marmier décolle avec son ami Albert Deullin de Bucarest pour ouvrir la 1ère liaison sur Constantinople (Istanbul – Turquie). Puis pilote d’essai chez Potez, il contribue à la mise au point du Potez 28 avec lequel il bat 9 records mondiaux de distance avec charge. Il participe à l’aventure de l’aéropostale avec Jean Mermoz, Antoine de St Exupéry, Henri Guillaumet.

Lionel de Marmier est également un passionné d’automobile. Entre 1923 et 1927, il concourt pour des grands prix, en France (dont les 24 heures du Mans), en Grande Bretagne, en Belgique, en Espagne….. Il est nommé Officier de la Légion d’Honneur, le 21 février 1930 puis élevé à la dignité de Commandeur de la Légion d’Honneur le 20 janvier 1936 pour avoir notamment battu plusieurs records du monde.

Il prend part à la Guerre d’Espagne en 1936, aux cotés de la jeune République espagnole.

Il est mobilisé, en tant que commandant de réserve de l’Armée de l’Air, le 25 août 1939. Il totalise à l'époque 7000 heures de vol. N'acceptant pas son affectation de guerre dans un groupe aérien de transport militaire, il demande à intégrer la chasse.

Il est nommé au Groupe d'Entraînement en vol des pilotes de Chasse Polonais à Lyon Bron. Au mois de mai, il demande à participer aux combats avec la première escadrille du GC I/145 commandée par le Colonel Palikowski. Le 3 juin 1940, il abat deux avions ennemis au-dessus de Villacoublay et un autre au-dessus d’Etampes quelques jours plus tard, ce qui porte à 9 le nombre de ses victoires aériennes et fait de lui l'un des 3 pilotes français à avoir remporté des victoires aériennes au cours des deux guerres.

Il réussit à gagner Plymouth (Angleterre) le 27 juin 1940 et devient ainsi le premier officier supérieur de l’Air à se ranger aux côtés du Général de Gaulle pour former les Forces aériennes françaises libres (FAFL). Le Lieutenant Colonel de Marmier est désigné par le Général de Gaulle, le 22 mars 1941, pour organiser les unités de chasse et de bombardement au Moyen-Orient.

A cet effet, il est nommé Adjoint - Air du Général Catroux au Caire (Egypte). Le Général de Gaulle désirant regrouper sous les cocardes françaises tout le personnel disséminé dans les unités britanniques, le Colonel de Marmier replie le personnel et le matériel du G.R.B.1 à Damas (Syrie) le 13 août 1941. Il fonde alors le Groupe « Lorraine », le 11 septembre.

A partir de fin 1941, le Général de Gaulle lui confie l’organisation de lignes de transport aérien au Moyen-Orient dont il sera nommé directeur en 1943. Il est nommé Colonel le 15 mars 1942 et en 1943, reçoit, à Alger, les félicitations du Général de Gaulle.

A la Libération, Lionel de Marmier atterrit en France et accompagne le Général de Gaulle à Paris. Lors de la descente des Champs Elysées, il est placé sur le même rang que les Généraux. Il est nommé Général de Brigade Aérienne le 25 septembre 1944. Du 24 novembre au 16 décembre 1944, il pilote la mission Paris / Moscou où se signera le pacte Franco-Russe entre Staline et de Gaulle.

Le 30 décembre 1944, il trouve la mort en plein ciel, à l’âge de 47 ans dans un avion bimoteur Lockheed qui le ramenait d’Alger en France. A titre posthume, il est décoré de la médaille de l’aéronautique le 25 juin 1945 et de la médaille de la Résistance le 31 mars 1947.

 

Victoires

Date

Escadrille

Avions abattus

Lieu

1

02 février 1918

SPA 112

Biplace

S Altkirch

2

05 mars 1918

SPA 112

DFW C

Munster-Colmar

3

05 mars 1918

SPA 112

DFW C

Munster-Colmar

4

11 mars 1918

SPA 112

Rumpler C

S Petite Croix

5

23 mars 1918

SPA 112

Rumpler C

Frappelle

6

31 mai 1918

SPA 112

Avion

Lassigny

 


as 14-18

  Fan d'avions © 16 Mai, 2001